Ce plan d’urgence, présenté par la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, comprend cinq mesures. Il s’agit du prolongement du versement de l’indemnité forfaitaire de 2000 dirhams (192 euros) durant le premier trimestre 2022 pour l’ensemble des employés du secteur du tourisme, les transporteurs touristiques et les restaurants classés, ainsi que le report des charges dues à la CNSS pendant 6 mois pour ces mêmes employés et la mise en place d’un moratoire relatif aux échéances bancaires, sur une durée pouvant aller jusqu’à un an, pour les hôteliers et les transporteurs touristiques.
La troisième mesure porte sur les intérêts intercalaires qui seront pris en charge par l’État pour une période équivalente aux mois de non-activité en 2021, ainsi que le premier trimestre 2022, tandis que la 4ème mesure prévoit la prise en charge par l’État de la taxe professionnelle due par les hôteliers en 2020 et en 2021.
La cinquième mesure consiste en l’octroi d’une subvention de l’État au secteur de l’hôtellerie, pour un montant global de 1 milliard DH (1 euro = 10,3 DH). L’objectif de cette aide est de soutenir l’effort d’investissement (entretien, rénovation, formation…) des hôtels souhaitant se préparer à un redémarrage rapide de l’activité dès la réouverture des frontières.
Deuxième contributeur économique, l’industrie touristique nationale compte 750.000 emplois directs et plus de 2,5 millions indirects, et représente 7% du PIB national.