Cette nouvelle découverte « va aider les scientifiques à mieux localiser d’où les fuites de méthane proviennent », assure l’agence spatiale américaine, qui a détecté une cinquantaine de sites problématiques.
Une nouvelle mission de la Nasa, baptisée EMIT, a permis de détecter depuis l’espace plus de 50 « super-émetteurs » de méthane, en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans le sud-ouest des États-Unis, a annoncé mardi l’agence spatiale américaine.
Une performance dont les scientifiques espèrent qu’elle permettra d’agir afin de limiter les émissions de ce puissant gaz à effet de serre. Ces « super-émetteurs » sont généralement des sites liés aux secteurs des énergies fossiles, du traitement des déchets ou encore de l’agriculture.
Lancée dans l’espace en juillet et installée sur la Station spatiale internationale, la mission EMIT était d’abord destinée à observer la façon dont le déplacement de poussières minérales affecte le climat. Mais cette nouvelle découverte « va non seulement aider les scientifiques à mieux localiser d’où les fuites de méthane proviennent, mais aussi aider à comprendre comment on peut s’y attaquer, et rapidement », a déclaré le patron de la Nasa, Bill Nelson.
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