Deux hommes impliqués dans des transferts de fonds en cryptomonnaie de la France vers la Syrie ont été reconnus coupables, vendredi 16 septembre à Paris, d’«association de malfaiteurs» et de «financement du terrorisme» et condamnés à deux et trois ans de prison ferme.
Sami Allem, Franco-algérien de 26 ans, s’est vu infliger quatre ans d’emprisonnement dont un avec sursis ; Abderrahman Cheikh, Franco-marocain de 23 ans, quatre ans de prison dont deux avec sursis. Sami Allem, en détention provisoire depuis deux ans à Paris, est retourné vendredi soir en prison. Abderrahman Cheikh, qui avait été laissé sous contrôle judiciaire depuis le début de l’affaire, effectuera, lui, les deux années en détention à domicile sous surveillance électronique (DDSE).
La cour n’a pas suivi les réquisitions du parquet qui avait demandé jeudi des peines d’emprisonnement de quatre et deux ans ferme pour ces «relais en France» qui permettent de faire «fonctionner le système».
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